L’ARTHROSE
Une perte progressive de la mobilité
Les signes :
Il ne peut plus grimper dans la voiture ou sur le canapé.
Il marche de façon mécanique.
Il courbe sans cesse le dos.
Il ne parvient plus à redresser la tête
Il avance en boitant ou porte sa patte en l’air.
Il s’effondre pour s’allonger et peine à se relever.
Il se montre agressif lorsque vous essayez de le caresser.
Les remèdes qui soulagent :
Un traitement médicamenteux : avec des anti-inflammatoires qui calmeront la douleur.
Des anti-arthrosiques symptomatiques à action lente : présentés sous forme de compléments nutritionnels, ils doivent être ajoutés à la ration quotidienne de votre chien. Contrairement aux antiinflammatoires qui soulagent instantanément, des cures d’au moins un mois de ces produits sont nécessaires pour parvenir à des résultats efficaces. Parmi ces remèdes, notez l’existence de la moule verte de Nouvelle-Zélande, dont la coquille possède d’étonnantes vertus contre l’arthrose.
Des acides gras de type Oméga 3 : pensez à ajouter à sa ration quotidienne une bonne cuillerée à soupe d’huile de colza ou encore d’huile de sardine, qui sont pleins de ces acides gras essentiels. Ou bien optez pour une alimentation industrielle riche en oméga 3.
« L’obésité est un facteur aggravant de l’usure des cartilages ».
La reprise de l’exercice physique : elle est essentielle, car la douleur empêche toute activité physique. Par conséquent, on assiste à une fonte de la masse musculaire qui, elle-même, aggrave la douleur. Ces exercices doivent être pratiqués régulièrement et très lentement, et être adaptés à la zone malade. Ils ne doivent surtout pas occasionner la moindre souffrance à l’animal, mais, rester pour lui une source de plaisir. Concluez toujours la séance par une récompense.
Le contrôle pondéral : les chiens en surcharge pondéral doivent être mis au régime, car l’excès de poids, en augmentant la pression sur les articulations, constitue un facteur aggravant de la maladie.
Les massages : à pratiquer en alternance ou pour clore les séances d’exercices. Toutes les parties du corps peuvent être massées, mais insistez sur les cuisses, les épaules et le dos. Massez toujours de bas en haut. Un petit truc très appréciés par nos compagnons à quatre pattes : remplissez d’eau chaude une bouteille en plastique que vous entourez d’un linge pour ne pas brûler l’animal. Faites-la rouler le long du dos, des épaules, des hanches et des cuisses. Les petites ondes provoquées par l’eau lui procureront un bien-être et une décontraction dignes des plus grands salons de massages !
L’hydrothérapie : à pratiquer à la mer, dans une piscine ou dans un centre spécialisé. Dans l’eau, votre chien se mettra à nouveau à mouvoir ses membres meurtris, sans effort ni souffrance. Un excellent moyen pour améliorer ses handicaps posturaux et lui rendre sa motricité d’antan.
L’acupuncture :elle se révèle idéale pour soulager les maux car la stimulation de certains points précis permet de libérer des molécules naturelles dont l’action antidouleur s’apparente à celle de la morphine.
La chirurgie : pour les chiens qui souffrent d’instabilité articulaires ou de lésions invalidantes, ou lorsque les médicaments ne parviennent plus à calmer la douleur.
LES MALADIES CARDIAQUES
Lorsque le cœur est endommagé et qu’il peine à effectuer son effet de pompage, le sang accumulé dans les poumons, l’abdomen ou autres organes peut alors sortir des vaisseaux, causant ce qu’on appelle une insuffisance cardiaque.
Les signes :
Une toux persistante et expectorante : consultez sans attendre votre vétérinaire, car sans la mise en place d’un traitement précoce, la mort est inéluctable.
Les remèdes qui soulagent :
Un traitement médicamenteux à vie. Attention, aucun arrêt ne doit intervenir sans autorisation médicale.
Une alimentation pauvre en sel.
Limitez l’activité physique : chaque promenade doit durer un quart d’heure maximum et se dérouler dans le calme.
Diminuez l’apport calorique des repas : un régime alimentaire doit être contrôler dans la mesure où l’excès de poids aggrave la maladie.
Aménagez-lui un cadre de vie calme et tranquille : des études ont montré que le stress et l’anxiété augmentaient le risque de maladie cardiaque.
LES TROUBLES DU COMPORTEMENT LES PLUS FREQUENTS
CHEZ LES ANIMAUX AGES
Un sommeil perturbé : il dort le jour et marche toute la nuit !
Que faire : Lui proposer davantage d’exercices durant la journée. Mettre en place un rituel d’endormissement tel que distribution de nourriture, installation sur un coussin, avec diminution de la lumière.
La mémoire défaillante : il cherche partout sa gamelle, ne retrouve plus le chemin de la maison, se met à faire ses besoins n’importe où, n’est plus capable de répondre aux ordres les plus simples ni même à son nom.
Que faire : le sortir plus souvent et le promener toujours en laisse, le solliciter davantage à l’intérieur de la maison et reprendre les apprentissages à zéro en stimulant le cerveau par des jeux et des exercices.
Des relations chamboulées : il reste caché dans un placard ou dans les fourrés d’un jardin, vous évite, est moins patient à l’égard des autres animaux de la maison, est attaqué sans raison par les congénères alentours, il s’isole, s’exclut…
Que faire : organisez des jeux avec récompenses qui permettent de recréer un lien, favoriser tout ce qui permet de recréer le contact, appelez-le, caressez-le, faites-lui sa toilette.
La dépression le guette : il s’isole, maigrit, à l’air triste, présente des troubles du sommeil et de l’alimentation, se gratte jusqu’au sang ou se mutile. Dans le cas d’une dépression d’involution (l’animal revient à des conduites infantiles) : il redevient malpropre et se met à manger n’importe quoi.
Que faire : maintenez les contacts et les promenades, sollicitez-le fréquemment.
Organisez des séances d’agility pour qu’il découvre d’autres personnes, d’autres chiens et d’autres milieux.
Récompensez-le avec force (caresses + nourriture) lorsqu’il fait l’effort d’aller vers d’autres animaux, et limitez à tout prix les punitions injustes ou trop fréquentes, même en cas de malpropreté ou de vocalises.
Stimulez-le par des recherches de nourriture. Trouver une friandise qu’on garde dans sa main, dénicher une poignée de croquettes dans le jardin, rapporter un os caché sous terre.
Il se montre, agressif, mord :
Que faire : parlez-en à votre vétérinaire dès la première attaque et restaurez votre autorité (interdisez le canapé, prenez vos repas avant lui).
Souriez ! D’après Konrad Lorentz, ce comportement spécifiquement humain peut être interprété par l’animal comme un comportement d’apaisement.
Attaquez-vous à l’origine de cette agressivité : il a mal, il est privé d’activité, ses sens déclinent.
ET SI C’ETAIT L’ALZHEIMER ?
Eh oui, eux aussi peuvent être touchés par la dégénérescence du cerveau. Si votre chien ne répond plus à son nom et ne sait plus où se trouve sa gamelle, parlez-en sans tarder à votre vétérinaire. Des tests neuropsychologiques permettront d’établir un diagnostic, et de mettre en place un programme.
LES SENS EN DEROUTE, VUE ET AUDITION
Au niveau de la vision, la cataracte et l’œil trouble sont les affections les plus fréquentes chez le chien vieillissant. Il y a malheureusement peu de remèdes. Il existe en revanche des solutions aux problèmes de surdité.
La cataracte : elle apparaît généralement vers l’âge de 7 ou 8 ans. Un reflet bleuté transforme le regard. Si l’acuité visuelle diminue progressivement et sans provoquer de douleur, la vision reste correcte. Mais dans certains cas, des complications apparaissent : le cristallin blanchit. A terme, l’animal devient aveugle. Chez le chien, une chirurgie peut être envisagée, toutefois sans aucune garantie d’amélioration. En outre, il faut savoir que l’intervention peut entraîner une réaction inflammatoire violente.
L’œil trouble : un œdème envahit peu à peu les yeux, pour leur donner un aspect bleuté plus blanc. L’animal ne ressent aucune douleur. L’acuité visuelle diminue de manière lente et progressive. Il n’existe malheureusement aucun traitement.
La perte de l’ouïe : il existe des animaux à risque, parmi eux ceux qui présentent une robe blanche, ainsi que les chiens dont les otites ont été mal soignées.
Pour palier les troubles de l’audition chez nos animaux de compagnie, les remèdes ne sont malheureusement pas nombreux. Cela consiste bien souvent à trouver un autre mode de communication que la parole, comme faire de grands gestes, taper dans les mains, frapper le sol.
On peut aussi envisager la pose d’une prothèse. Elle se place au niveau de l’oreille interne et nécessite une anesthésie.
LES AUTRES MAUX
Dents et gencives : les lésions de la bouche peuvent engendrer une anorexie ou conduire l’animal à consommer d’étranges nourritures. Maintenez une bonne hygiène dentaire (détartrage, brossage, lamelle ou barres à mâcher). Si les douleurs deviennent trop intenses, votre vétérinaire vous prescrira des solutions antiseptiques ou des cures d’antibiotiques.
Incontinence : elle touche en priorité l’animal stérilisé. Elle est due à une diminution du tonus du sphincter.
Retour à la malpropreté : il est lié au vieillissement cérébral (il ne manifeste aucune gêne ni inquiétude) et accompagné d’un marquage urinaire (un jet odorant est émis sur un support vertical). Dans les deux cas, un traitement médicamenteux doit être prescrit. Ne punissez pas et nettoyez en son absence. Sortez votre chien plus souvent et à heures régulières. Si votre animal se trouve en excès de poids et passe toutes ses journées à dormir, mettez-le au régime et faites-lui reprendre une activité physique, le surpoids et la sédentarité augmentent les risques d’incontinence.
(Source revue 30 millions d’amis)
Courtoisie Club du Bouvier des Flandres